Plongée à Hermance

Ou simplement une petite plongée pour le fun

Arrivée sur place de tous les participants à cette sortie, petit brefing de Jean-Marc pour expliquer comment allait se passer la plongée

C’était assez simple, vu qu’il suffisait de former les binômes avec ceux qui n’en avaient pas et eux-mêmes choisissaient leur plongée. Donc je n’avais pas grand chose à faire.

Nouvelle formation de binômes, Patrik et son cousin; Cousin d’ailleurs obligé de s’intéresser au matériel de plongée, car avec Patrik, il arrive toujours quelque chose. Tiens, qu’est-ce que j’disais. Voilà Patrik qui règle la moyenne pression de son premier étage qui fuse à tout va. Rassurant pour le cousin nouveau venu dans la plongée.

Mon binôme, Jean-Pierre dit JP. Nouveau venu, non pas dans la plongée, mais au club. Et quand je dis que ce n’est pas un nouveau venu dans la plongée, c’est que ce n’est pas un nouveau venu. Ca fait plus de vingt ans qu’il plonge et sa dernière plongée en lac date de 1983 et ma fois, ça se voyait ! Matos d’époque, mais le vrai, pas de ceux que vous trouvez dans les grands magasins qui font office de taille-crayon, le vrai, l’unique, un vrai musée ambulant

Bref tout le monde prépare son matériel et planifie sa plongée, enfin j’espère qu’ils la planifie. Bon JP, nous on va se faire une petite plongeouille dans les 18-20m, on reste bien l’un à coté de l’autre et le premier qui arrive à 100bar fait le signe….
Hermance
Euh, j’peux pas, me répond JP. Je le regarde tout étonné. pensant que j’avais fait une bourde du style, il lui manque une main ou un bras. J’ai pas de maon!!!

Voyez-vous ça. J’avais oublié qu’en son temps, il faisait confiance à leur réserve et n’avait, par conséquent, pas de manomètre.

Tu m’avertis au moins quand tu arrives sur la réserve, ok ? Hum !!!!

On fait le check de pré-plongée (le BALLO pour celles et ceux qui ne s’en souviennent pas) et quelque chose ne me semblait pas catholique, je le regardais à nouveau complètement vêtu d’époque et enfin cette chose « pas catholique » me sautait aux yeux. Tout était assortit (d’époque donc) sauf le tuba qui lui était flambant neuf.

Euh, dis-donc JP, on a fait des frais à ce que je vois ? On s’est laissé aller dans le magasin ?

Ouais, je l’ai trouvé génial ce tuba, alors je l’ai acheté.

J’étais déçu ! Imaginez un fier chevalier, dans son armure argentée, chevauchant son fidèle destrier (et sa rime en plus) tout de blanc vêtu avec une bombe lacrymogène pour seule arme. Ou même un scaphandrier avec un bi-bouteille sur le dos ! Ca fait tâche quand-même.

Bon, nous avons quand-même décidé d’aller plonger. Belle plongée, bonne visi, quelques poissons et tout et tout. La température est basse pour la saison.

Pas grand chose à dire sous l’eau si ce n’est qu’à chaque fois qu’il voulait gonfler sa presque stab, il devait enlever son détendeur principal, mettre l’inflateur de son gilet pour y insuffler de l’air. Vous savez, ce machin qui d’habitude est au bout d’un tuyau bourre-soufflé et qui a deux gros boutons dessus. Un pour gonfler et l’autre pour dégonfler. Et oui, petite précision. Ce model de stab se gonfle à la bouche et l’inflateur se trouve du même coté que les tuyaux des détendeurs. Alors je ne vous dis pas les nœuds qu’il devait défaire à chaque fois qu’il voulait gonfler sa stab. Bonne apnée JP, bonne apnée. Je dois dire qu’il s’en sortait bien, je n’étais pas rassuré du tout, mais il en sortait très bien.

Désolé, mais aucun appareil photo n’a voulu prendre ce mannequin des mers, le contraste était trop important.

Je dis chapeau JP, avoir pratiqué la plongée dans ces conditions et être aussi humble et vivant surtout pour nous le faire partager, je dis chapeau.

Les autres plongeurs RAS.

Le soir venu, petite raclette au club. Certains avaient plongé et d’autre pas, mais je vous rassure, elle avait le même goût pour tout le monde. Tout se passe à merveille et rien ne manque. Fromage, petits lardons pour Jean-Marc et uniquement pour lui, vin et eau ornait la bonne humeur de cette tablée. Puis viennent les traditionnelles boissons de fin de soirée (coca et tonic sont les principaux ingrédient) et le monde, de la plongée ou non, se fait et se refait jusqu’au départ. Départ qui pour certain se traduit par :
Mettre sa veste – saluer les gens – attendre sur sa femme (debout) – Attendre sur sa femme (debout) – re-attendre sur sa femme (toujours debout) – Euh, un petit moment d’attente toujours debout et toujours avec la veste – puis vient le grand moment d’attente, cette fois-ci assis et sans la veste. La femme, elle, toujours debout à discuter avec, avec ? Ben une autre femme pardi. Une très bonne heure plus tard, une voix féminine traverse la table « Bon on y va ? »

Le sourire de Bernard en disait long sur et le nombre de boissons descendues durant cette interminable attente.

Un grand merci à celles et ceux qui nous ont aidés à préparer cette soirée et à ranger à la fin.                              

Jean-Marc