Lac de Géronde – Sierre

Lac de Géronde ou un jeu de particules


Une magnifique journée attendait les ScubaLibriens au bord de ce très joli lac

 
Un petit groupe formé de Clara, Jérome , Patrick, fiston Jean-Pierre ainsi que Mimi et Claude attendait au restaurant l’arrivée de Muriel et Jean-Marc qui étaient en retard, pendant qu’Antonia, Valérie, Georges et David attendaient tout simplement au bord du lac juste avant la fameuse piscine privée. C’est non sans mal que nous nous sommes tous retrouvé dans un petit coin sympa le long des rives du lac, avec juste ce qu’il faut comme place pour les voitures.

Ce n’est qu’un peu plus tard qu’Olivier reléguait Muriel et Jean-Marc à l’avant dernière position des arrivées tardives. Merci Olivier.

Après quelques mètres de marche seulement, l’emplacement pour la mise à l’eau nous apparut aussi clairement qu’une tâche sur une chemise blanche. Alors autant le dire tout de suite, peu importe le type de tâche!!!

C’est ici que nous nous jetterons à l’eau. Cette décision à été confirmée aussi tôt par nos 2 amies poilus, Indra et Samah, qui se sont jetées, ventre à terre dans l’eau.

Euh…..y a pas une bizarrerie dans cette phrase ?!?!

Ben ouais mais j’pouvais pas dire « ventre à l’eau dans l’eau ». Ça ne se fait pas de répéter deux fois le mot « eau ».

Les premières brasses sont une épreuve difficile même pour un chien.

Heureusement pour Samaah (chiot de 3 ou 4 mois), son instinct lui indique comment faire. Certains bipèdes scaphandriers devraient en prendre de la graine. de matériel et tout le monde est prêt pour le montage d’équipement. Et c’est là que Georges se fait repérer. Il constate que sa bouteille est quasiment vide. J’entend déjà certains lecteurs dire : « Wouahaha, c’est normal à Scubalibre il ne contrôle pas toujours les bouteilles! »

Eh bien non, elle ne venait pas directement de ScubaLibre. Voilà. Enfin il me semble.
 

Pas besoin de briefing. Les conditions sont bonnes et de toute manière, on ne peut dépasser 15m de fond sans au préalable creuser au moins 4mètres.  Nos amis « champion du monde » diraient qu’il n’y a même pas la place pour mouiller ses palmes.

Les binômes se font naturellement, reste plus qu’à trouver la direction à prendre. Tâche pas toujours facile (compas obligatoire !!).

Les binômes se jettent à l’eau et partent à l’assaut de ces abysses. Deux groupes de binômes partent ensemble, formé de Valérie et Georges et de David et Jean-Marc. A peine mis la tête sous l’eau que les 2 groupes se perdent. Il ne reste plus qu’à continuer à deux.

Centimètre après centimètre la visibilité, pour aujourd’hui, se calcul en centimètre. Hé oui, venir à Sierre pour trouver pire qu’à Hermance, nous pourrons dire que nous l’avons fait!

Euh……Je crois bien que se n’était pas la première fois!! Je connais un autre lac tout aussi sympathique de ce point de vue là.

La Pour voir les quelques écrevisses et perchettes Gérondines, il faut une bonne vue ou tout simplement vider le lac.

Clara et Jérôme, nouveaux venu au club, se lancent pour une première plongée seul dans un lac. Le retour fût moins bon que le départ, et c’est ainsi qu’ils ont dû faire surface pour retrouvé leur chemin. Il faut dire que ce n’était pas les seuls. Des plongeurs bien plus confirmés se sont retrouvés en surface à rechercher leur chemin; Soit disant juste pour voir à quelle distance ils étaient de bord ! Voilà la piteuse excuse que Claude et Olivier ont donnés. Patrick et Fiston Jean-Pierre ont eux aussi fait surface. Il est vrai qu’on n’y voyait rien du tout et qu’il était préférable de rentrer à la surface. Ça c’est au moins une bonne excuse.

Seul Georges et Valérie puis David et Jean-Marc sont rentré sous l’eau à même les flans abyssales du lac de Géronde.

Bah, heureusement que j’étais en combi étanche, car l’eau était vraiment dégueu au fond. Et quand on est ressorti, l’équipement était plein de particules blanchâtres.

C’est une fois déséquipé et le matériel rangé que le son de l’apéro retenti.

Pas pour Patrick et fiston Jean-Pierre qui ont étalé leur matériel de tout leur long comme des marchands ambulants. Je sent que certains vont bien s’amuser à l’Estartit sur le bateau.

Petit verre de blanc, juste pour marquer le coup. Il est déjà tard mais nous décidons quand même de nous déplacer vers Sion, sur les îles, afin de pique-niquer et ainsi faire une deuxième plongée avec de meilleures chances de réussites.

Première grande surprise, nos amis les bêtes ne sont pas acceptés. Nous décidons alors d’aller à un deuxième endroit où peut être les quadripèdes seraient acceptés.

A notre désillusion, le deuxième endroit est aussi réservé aux bipèdes uniquement.

Nous décidons de braver l’interdiction et de trouver un espace tranquille pour faire nos grillades. Le seul espace tranquille et acceptable pour tous le monde à été la bordure d’herbe tout autour du parking de voitures. Voilà le seul endroit autorisé par la ….. bipède de la municipalité.

Bon, y a plus joli, certes; Mais il faut dire qu’il y a pire aussi.

Nous aurions pu faire une plongée de merde le matin et être exclus du parc l’après-midi! Hein ? Elle à été aussi merdique que ça la plongée du matin ? Bon ok…….
 

Les traditionnels grilles jetables sortent des sacs et là, qu’est-ce qu’on voit ? Un grille tout rutilant tout neuf posé sur le sol. C’est pas vrai, encore un pro de la grillade; De quoi on à l’air maintenant. Faut toujours qu’il y en aie un qui vienne avec son grille grand luxe.  Pffff……

Saucisses chaudes et carnes parfaitement cuites seront les révélateurs de cette journée.

Journée quelque peut assombrie par la visibilité de la plongée du matin et par la gentillesse du garde municipal, mais heureusement colorée par

l’attitude des Scubalibriens en de telles circonstances.

Un grand merci à cet esprit.

 

                                                                       Jojo