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On arrive et horreur, il n’y a déjà plus de place pour les voitures. Il faut dire qu’avec cette belle journée, tout le monde est au bord du lac voulant savourer au maximum de cette journée.

Ensuite le magasin est fermé. Bizarre! On scrute aux alentours et que voit-on, des plaques NE qui traînent par là ce qui veut donc dire, des neuchs sont déjà sous l’eau. C’est pas bon signe tout ça. On distingue au loin le bateau du centre se diriger vers nous et tout le monde commence à s’équiper sauf Jean-Marc et David qui attendent leurs bouteilles Nitrox et leur Instructeur d’Instructeur. En effet, David et Jean-Marc font leur spécialité Nitrox Instructeur avec Béat, un Course Directeur PADI qui vient pour l’occasion.

Tout le monde peine un peu sous ce soleil de plomb. Le néoprène est prêt à entrer en ébullition, tout comme les plongeurs d’ailleurs, alignés dans ce bateau. Mais voilà, notre pilier de la plongée, notre maître à tous se fait un peu désirer et c’est non moins après une bonne dizaine de minutes qu’il se jette enfin dans le pneumatique.

Ca y est, les uns après les autres, nous nous mettons à l’eau par une belle et magnifique bascule arrière. Tout le monde descend quasiment en même temps, sauf un qui, comme à son habitude, descend telle une boule de bowling prêt à renverser tous les plongeurs se trouvant sur son passage. C’est notre ami le Course Directeur.

Après une température caniculaire, avoisinant les 40°, les joues commencent à brûler non pas par la chaleur étouffante de la surface, mais pas la gifle reçue lors du passage des 12m. En effet, la température y avoisine les 8° pour ne laissez qu’un 4 à 5° au fond. Je vous laisse imaginer la baffe.

Tout se déroule à merveille sauf que notre Beat nationale, s’autorise la pénétration de l’épave. J’ai dis l’épave!!!

Jean-Marc avait bien dit, personne dans l’épave! Naturellement, tout le monde le regardait faire amusé par l’attitude dépitée de Jean-Marc. Ensuite, un grand nuage de vase à coté de l’épave nous indique un souci. C’est Bernard qui est pompette et Cuicui qui givre. Vous me direz Cuicui qui givre, c’est normal, mais cette fois-ci c’est avec l’inflateur de sa combinaison étanche. Bernard lui, voulait absolument remettre le tuyau, mais ivre qu’il était, il ne comprenait rien à ce qui se passait. Le reste de l’aventure se passera sans souci. L’épave est belle ainsi que la visibilité. Peu de gens l’ont déjà fréquentée avec meilleur visi.

Les gentils membres du 2^ème tournus qui étaient tous là bien en avance, cuisent aussi au soleil. Il est vrai qu’il n’y pas beaucoup d’ombre aux alentours du centre.

Ca y est le bateau est en vue. Les membres du 2^ème tournus commencent à s’équiper. Mais il faut attendre le gonflage des bouteilles de Jean-Marc et David qui retourne sur l’épave. Patrik et Stephan ont commandé des bouteilles nitrox eux aussi, et voilà que ces bouteilles ont besoin d’un détendeur spécial, et tout le tsin tsouin…. Les esprits s’échauffe un peut. C’est l’cas de le dire. Cette fois Beat est dans le bateau avant tout le monde. C’est qu’il apprend vite le petit Course Directeur.

La deuxième plongée se passe avec 22 palmes à bord, le bateau est un peu surchargé, mais seule 12 feront le tour complet de l’épave. Eh oui, cette fois-ci, plus de déchet. A peine arrivé sur le fond que notre couple de sirènes formé par Delphine et Manu commence à déchanter. Delphine se sent pas très bien. Manu, en bonne Rescue qu’elle est, prend les choses en main et la remonte afin qu’elle puisse finir gentiment son lendemain de fête en surface.

Le tour de l’épave peut enfin commencer. A mis parcours, c’est Olivier qui est pris d’angoisse par le givrage de son détendeur. Laurent, qui découvrait aussi pour la première fois l’épave, va s’essayer à la remontée en pleine eau, afin de prendre en charge le problème d’Olivier. David, le gentil staff va surveiller de prêt cette remontée. Cédric et petit David, ayant sans doute un peu froid ne vont pas s’éterniser et remonteront peu après.

Mais qui voyons nous sur cette épave ou devrais-je dire dans cette épave, mais c’est ….. Patrik (mauvaise langue va) un Staff en plus, suivi comme son ombre par Stephan; Sans doute formé par Beat je suppose 😉

En attendant, à la surface, la joyeuse équipe du premier tournus attend sagement, un verre de blanc sous un arbre à l’ombre, le retour de nos rescapés plongeurs fêtards.