Plongée à St-Cyr – Côte d’Azur

ScubaLibre à St-Cyr
Arrivée dans cette grande propriété qui nous servira d’hôtel pour le séjour. Nous sommes accueilli par des chiens dont la taille
est inversement proportionnelle au bruit qu’ils font

Le cadre est charmant et les chambres sont jolies et bien assez grandes pour accueillir 4 à 5 personnes par chambre.


La patronne a tout prévu. Les chambres sont assignées et affichées à l’entrée, le plan d’accès aux chambres est mis en évidence et les clés sont sur les portes pour celles et ceux qui doivent arriver tard dans la nuit.


Muriel et moi préparons un petit apéro de bienvenue aux Scubalibriens qui doivent arrivés en fin d’après midi. Rosé et produits du pays sont bien entendu de mise. La première vague constituée de Claude et Mimi,  Anne et Alex, Anne et Michel arrivent sur place et peuvent ainsi nous accompagner à l’apéro. Tout juste mis en appétit, nous décidions d’aller nous remplir la pense des bienfaits du coin.


Déjà venu qu’ils sont, Anne et Michel nous conseil dans le choix du restaurant. A sa grande surprise, Michel rencontre son frère qui habite la région; Ni l’un ni l’autre s’attendait à pareille surprise.


Pendant que nous donnions pitance à notre bas-ventre, Nathalie, Stephan et Patrik nous ont rejoint, non contant d’être enfin arrivé.


C’est un peu fatigué que nous reprenons la route qui nous sépare de notre hôtel. Quelques Scubalibriens sont entre-temps arrivés, mais ils manquent toujours des personnes. Nous apprendrons le lendemain, au petit déjeuné, que Delphine, Blaise, Frank et Daniel s’étaient trompés d’autoroute et qu’ils se sont dirigés sur Marseille, juste histoire de rallonger un petit peu. Tandis que Jean-Pierre passait et repassait devant le panneau de l’hôtel sans l’apercevoir.


Le lendemain matin, au petit déjeuner, nous voyons enfin tout le monde. Une fois les affaires rassemblées, Jean-Marc nous brief sur la plongée en France et surtout sur l’administration une fois arrivé sur place.

Arrivé au centre de plongée et après avoir vérifié tous les certificats médicaux, c’est sous une pluie battante que nous préparons les scaphandres tout en attendant le bateau. Jean-Marc lui, ayant déjà des soucis, répare la collerette de sa combinaison étanche. Ca commence bien.

Cette première plongée sera une plongée Check dive pour tout le monde. Le souci ici, c’est qu’ils ne reconnaissent pas toujours les niveaux PADI (même les CMAS étranger, je dois dire) comme il se doit, donc encadrement par les gens du centre de plongée pour certains.

La plongée est belle, beaucoup de couleurs et de poissons. Nathalie, tout récemment certifiée Scubadiver se fait un peu chambrer et hormis le fait qu’elle soit encadrée pas un gars du centre qui lui à parcouru le mode d’emploi de la Stab en ajoutant un chapitre supplémentaire important titré « La Stab au niveau des tétons, c’est important.», c’est faite plaisir pour sa première en mer.

En fait tout le monde était content de sa plongée et de retrouver enfin la mer.

Au retour, le soleil re-pointe le bout de son nez et tout le monde est content de réchauffer le bout de ses palmes, car l’eau est quand même un peu fraîche et affiche un petit 16°.

Juste le temps de ranger nos affaires, d’arriver à l’hôtel qu’il est l’heure de manger. Ce bon repas va contenter tout le monde. Pour l’instant, tout se déroule bien. L’organisation faite entre l’hôtel et le centre de plongée est parfaite.

Petite sieste pour certains et bronzette pour d’autres, voilà comment la vie devrait se réguler tout au long de ce week-end.

La deuxième plongée, fût tout aussi jolie ce qui nous augure un bien beau week-end de plongée. Les sites nous sont à chaque fois bien expliqué par le non moins sympathique capitaine du bateau à qui nous devons notre surnom de « Ptits canards ».

Aller savoir pourquoi. Serait-ce nos tronches qui lui feraient penser à des canards ou peut être l’aspect amusé de Jean-Marc qui regarde la tenue homogène et non disparate des autres plongeurs non Scubalibriens ? En effet, on ce serait cru dans une famille de vieux plongeurs dont les parents sont vêtu d’une veille combi noir et les 10 enfants sont tous jumeaux et habillé de la même combinaison bleue CKL.

J’ai toujours cru que la grande bleue c’était autre chose !!

Mais qu’est-ce que c’est joli !!!

Fini de se moquer, comme dirait un animateur connu, on peut rire mais pas se moquer.

La fin de journée approche à grand pas et les filles ont eu la géniale idée de préparer l’apéro dans un cadre magnifique et dans une ambiance plus que sympathique et ensoleillé. Que veut-on de plus !!!

L’appétit vient en mangeant paraît-il. Eh bien c’est sur ce dicton que nous partons tous ensemble en ville pour trouver une bonne table. Après avoir refusé une première table pour manque de diversité culinaire et vu le fait que nous sommes un grand groupe, nous choisissons de demander au restaurant, conseillez la veille par Anne et Michel, s’il pouvait nous préparer une grande place, ce qu’il ne manquait pas de faire.

Belle soirée, à part Anne et Michel qui s’engueule parce que Jean-Marc se propose de les ramener à l’hôtel en même temps que Daniel ; Mais ce fût aussi court que bref.

Un dernier verre pour la plupart d’entre nous alors qu’un petit nombre, pour ne pas les nommés Blaise, Frank et Patrik, partent en boite.

Merci Patrik c’est dit Jean-Pierre en arrivant devant la porte de sa chambre et s’apercevant que la clé se trouvait dans la poche de Patrik; Clé du reste que Patrik, eh oui toujours lui, a ramené avec lui, non pas de la boite de nuit, mais à Genève.

Le lendemain, Muriel qui ne plonge pas de tout le week-end, se raisonne et se décide à travailler un peu mieux son examen qui approche. Travailler rime avec roupiller. N’est-ce pas ? Certes, rythmé par une balle de ping-pong que faisait gentiment rebondir Frank et Blaise. Ah Frank et Blaise…. Vous connaissez le dicton : « Adversaire au ping-pong tu seras, partenaire dans la vie tu deviendras » et ça vient pas de moi. 😉

Mon bon Blaise, qui a fait le déplacement en espérant que ses oreilles le laisseraient plonger mais en fait que tout prédestinait à rester sous le soleil a bronzé. Du reste, il a bien cramé le bougre, bien de quoi faire pâlir un chômeur.

Il me semble bien que ce matin là, Claude s’est levé un peu tard….du style «j’suis l’premier à être au ptit déj», c’est bizarre; Merci à la petite serveuse qui lui à gentiment fait remarquer que nous étions déjà tous parti et qu’il n’était donc par conséquent pas le premier à déjeuner mais sans doute le dernier des plongeurs à être encore là.

Re mes ptits canards sur le bateau, re belles plongées, re belle bleue mais cette fois-ci avec quelques gerbouleux à bord. Eh oui, de ce coté là, la moisson fût bonne et les poissons content. Ils furent nombreux à être mal sur ce bateau et ce n’étaient pas que des hommes. C’est Cui-cui qui a commencé dès le premier jour, suivi de Nathalie qui découvrait le bien être du mal de mer sur un bateau et à la surface de l’eau. Elle devait paraître bien blanche sur les photos que Stephan, son mari, prenait en souvenir.

Le soir venu, nouvel apéro superbement organisé dans lequel se racontait comment les couples c’était formé dans la vie. Non, ils n’ont pas tous joués au ping-pong Blaise, c’est pas vrai. Pendant qu’une enlevait ses chaussures afin de paraître à la bonne taille, un autre a mis plusieurs années avant de concrétiser. Pour sûr c’était varié.

Le soir même, pendant que les plus anciens discutent autour de la table après un bon repas, les plus jeunes s’ennuient un peu. Le conflit des générations, serait-ce ça ! Les anciens aime à faire traîner en longueur le repas et les jeunes, plus vite ils ont fini, plus vite ils peuvent partir en boite. Heureusement que l’ambiance est bonne tout comme l’équipe d’ailleurs.

Il est à souligner que nous avons souhaité dignement un joyeux anniversaire à Frank en lui chantant à plusieurs reprises le traditionnel « Joyeux anniversaire ».

Ce n’est que le lendemain matin que la pluie a refait son apparition et c’est donc sous des nuages d’un gris foncé que nous sommes parti faire notre dernière plongée. La mer est calme et c’est sous un plafond de nuages que nous apercevons non loin de nous un hydravion faire ses exercices de remplissage et de largage. C’est assez impressionnant.

Cette dernière plongée fût sous le signe du « Blaireau », signe heureusement en voie de disparition, mais somme toute typiquement de la région.

Tout de noir vêtu, position jambes écartées et mains dans le dos, palmes 2 tiers 1 tiers (j’sais pas, ça m’est venu comme ça), rasant les fonds marins et traumatisant toute vie aquatique sur son passage, prêt à rallonger toutes les murènes et à écarteler tous les poulpes sur son chemin et en rallant de n’avoir mouillé ses palmes que dans 20 mètres d’eau pendant tout juste 30 minutes !! Juste de quoi mouillé le bout de ces palmes quoi.

Heureusement, il ne ressemblait en rien à la philosophie du centre de plongée et c’est avec un grand remerciement à Michel Mouton, que je termine cette rétro, pour nous avoir fait connaître cette région et ce centre de plongée qui, malgré une application un peut bizarre des règlement français et des brevets PADI et CMAS, nous à montré une organisation sans faille, une amabilité et une approche de la plongée qui détonne dans la région. Les sites sont très jolis et les gens sont bien sympas.

Jean-Marc