Iles Medes – Espagne

M – comme Medes

Cela fait plusieurs jours déjà que certains font de magnifiques plongées, des apéros et bouffes à la sauce espagnole, mais bon, nous n’en parlerons pas trop, puisque ce n’est pas encore la sortie club et que les «cancans» ne sont autorisés seulement depuis le mercredi soir. Dommage !!!

C’est sur la terrasse de l’hôtel qui domine la piscine et autour de la traditionnelle sangria, que les 1ers ScubaLibriens arrivent. Nous sommes rassurés, car la veille, les autoroutes françaises étaient fermées à cause des pluies diluviennes. Vous imaginez une sortie club sans ScubaLibriens et seulement avec le Staff ?
 

Moche !! Car cela veut dire pas de rétro.
 

Bein ouais, vous croyez quand même pas qu’on va faire une « rétro cancan » sur les staffs quand même !
Dans tes rêves !!!
 

Bref, revenons à nos plongeurs. Vlà la famille Thompson avec Sandro.
Eh oui, Sandro aurait dû faire la route avec Alexandre S., mais celui-ci, au dernier moment, à décider de descendre que jeudi matin. A faillit de nouveau pas venir le Sandro !!
 

Quand à Patrik M, Mimi et Rachel, eux aussi sont arrivés, mais bien plus tard. Très tard même. C’est dingue ce que Marseille attire comme touriste cette année. Moi qui pensais que tous les chemins menaient à Rome, cette année, on pourra dire que tous les chemins mènent à Marseille ! C’est quand même la deuxième fois que des ScubaLibriens rentre dans Marseille en allant à une sortie qui n’est pas prévue à Marseille même; Mais c’est la première fois que quelqu’un passe par Marseille pour aller en Espagne. No comment pour le pilote, le co-pilote et le passager.
 

Un petit rictus cependant s’était formé sur nos lèvres quelques peu pincés par la mâchoire inférieure, histoire de ne pas exploser de rire devant des visages exprimant tant de haine et d’incompréhension. Mais bon, un moment de honte est vite passé. Mais si vite revenu aussi.
 

Le temps se gâte, il pleut. La plupart des gentils membres vont manger les tapas ; Puis ensuite les 1ères tournées se font déjà au bar pendant que d’autres vont déjà voir si les discothèques sont toujours aux mêmes endroits. Christine qui, pour sa part ne peut plonger; essaiera donc de déterminer le soir de fermeture des discothèques. J’ai l’impression que son verdict sera sans appel !!! Aucune fermeture. Et puis vous connaissez le dicton « Disco le soir », « Alacselzer à boire ».
 

Lendemain matin. Aïe, aïe, aïe. C’est tempête de chez tempête, orages, pluies, vagues. Malheureusement le bateau ne peut pas sortir. Tant mieux pour nos «discotèqueurs» ; Ces fameux surfeurs qui dansent sur les vagues changements de rythme qu’offre la musique actuelle et dommage pour les plongeurs. T’as aussi croché sur  « les vagues changements » hein. Du coup tout le monde part au marché. Puisqu’on ne peut pas plonger autant dépenser. D’autres iront à la pharmacie réciter le fameux dicton à la gentille pharmacienne.

Vers les 11h00, sur la terrasse, on aperçoit Frank, Blaise, Stéphanie et Manu qui sont arrivés a 5h00 du matin. Ils auraient pu croiser nos surfeurs qui rentraient mais la petite fente que leurs paupières formaient, ne permis de les voir. L’après-midi s’est billard, baby foot, match de tennis et matrix à la téloche. Eh oui il pleut toujours.
Ah tient voilà Alex qui arrive enfin.
 

Vendredi.
Ah enfin, on peut plonger. Tout le monde est fin prêt au petit-déjeuner pour cette 1ère plongée.
Ouh la la, pas facile facile. Il y a pas mal de courant.
Rachel à mal aux oreilles, donc retour sur le bateau, Nathalie n’est pas très bien, donc retour aussi sur le bateau et là c’est pire encore pour elle. Voilà qu’elle commence une partie de gerboullade. Vous me direz que le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres. Et là ce sont les poissons qui se régalent d’un petit déjeuner dont je tairais le contenu. Et puis s’était pas évident de voir se qu’elle leur régurgitait.
 

Quand à Blaise et Frank, bein ils ressortent très très loin du bateau. Ah, satané bateau qui se déplace lorsque l’on est sous l’eau. Ça devient difficile de savoir où il faut ressortir et puis les boussoles, c’est plus comme avant. Ca tourne toujours dans le mauvais sens et puis ça indique toujours le même point, vous savez, celui avec un grand N dessus.

Une bonne bouffe à midi et hop re-départ pour une petite plonge.
 

Vous imaginez bien qu’il va y avoir quelque chose à raconter. Voyons voir.
 

Rachel oublie son sac sur le quai, s’était déjà pas son sac de plongée, s’est déjà bien. Claude plonge avec le petit Jean-Pierre (Fiston), eh oui, il trouve que papa palme trop vite et consomme trop, donc il préfère plonger avec Papi. C’est comme ça qu’il a surnommé Claudius. Nathalie explose son tuyau moyenne pression et notre petit Thibaud, qui plonge avec papa Cédric, perd sa ceinture sous l’eau. David joue au vilain et renverse de l’eau dans la combinaison de Muriel. Pas très sympa, mais bon il ne faut pas oublier qu’il est quand même le Parisien de l’Espagne. Oups !! Fallait pas dire, chutttttt.
 

A part cela, les plongées sont belles. Murènes, poulpes, rascasses, sars, mérous et plein d’autres poissons sont au rendez-vous. L’eau est assez chaude et affiche un 19-20°.
Pendant ce temps-là., notre groupe de non plongeuses formé de Mimi, Stéphanie et Christine, fait de belles marches et pleins de blablabla, blablabla entre deux Alcaselzer.

Cette année, pas de karting. Malheureusement les horaires de plongée ne nous ont pas permis de faire cette activité. Mais le repas lui nous à permis de débuter une grande, très grande soirée tous ensemble.
 

Une fois ce festin terminé, un petit tour du coté de la fameuse place où s’entre choque tous les sons des pubs alentours, nous apparus naturellement comme une bonne idée. Nathalie qui s’était bien remise de la bectée aux poissons de la veille, a trouvé très naturel de se passer un champoing à base de rhum sur les cheveux. Après se petit verre, direction dans la plus fabuleuse discothèque de l’Estartit. J’ai nommé « le Marescal ». Musique en tous genres, des Stones à Coldplay en passant par Johnny Halliday et Supertramp et sans oublier Shakira. Bref de la miuse pour tous les goûts. Se fût tout simplement le délire total, la déchaîne. Tout le monde s’est mis à danser et à remuer son corps dans tous les sens ou même à se rouler parterre. Si si, certains se sont totalement laisser aller et dansé toute la nuit. Il fallait voir tous ces ScubasLibriens faire la danse du Coq sur la piste.
 

 

Comment vous ne connaissez pas la dans du Coq? Venez à une sortie et vous aurez peut être la chance de l’apprendre. Mais il ne faudrait quand même pas oublier ce pour lequel nous sommes venu à l’Estartit. C’est donc le moment de rentrer, car demain ou plutôt tout à l’heure, notre dernière plongée du séjour se profile.
 

Mouai, cette soirée fit des ravages parmi les plongeurs. Même Claudius, qui n’a jamais raté une plongée, n’a pas réussi à se lever. Seul Patrick et Fiston sont venu, accompagné de Jean-Marc, Bernard et Manu. Bravo à eux qui ont fait honneur à la réputation de ScubaLibre. La fête d’accord, mais la plongée d’abord.
 

Et puis vient le moment fatidique où toute bonne chose à une fin. C’est le moment des « au revoir » et des « bonne route ».
 

Et faite attention en rentrant, car Marseille n’est jamais très loin et veuillez dégager la voie d’urgence sur l’autoroute !!!!
 

Muriel