CIP Lavandou – Côte d’Azur

Ou l’utilisation du parachute

Pour cette sortie de Pentecôte, nous nous sommes donc retrouvés au Lavandou…
Et comme chacun le sait, mine de rien, le Lavandou c’est loin, surtout quand il faut traverser Toulon et Hyères aux heures de pointes… Du coup, pour passer le temps certains ont trouvé de quoi s’occuper comme Violette et Karim qui se faisaient des rébus et énigmes parmis… C’est beau l’esprit scout…

Comme d’hab le premier soir, les mémères pleurent pour avoir leur plateau de fruits de mer. Les gars se plient aux caprices de ces dames et God en fait les frais. Lui qui adore le poisson, seulement s’il a les yeux dans les coins, se retrouve à table avec un p’tit loup tout entier… Oups, Muriel du coup essaye de sauver la situation et se plante en préparant le poisson pour JMF… Et de JMF de devoir manger son poisson en triant les arrêtes toutes les 10 secondes. Bon, le dessert a un peu sauvé l’histoire. Heureusement !!!

En rentrant de leur resto, JMF, Mumu, Jiji et Nandy retrouvent enfin Violette et Karim attablés devant quelques petits plats… La route, c’est bien connu ça creuse. Du coup un petit verre pour tous et dodo pour se préparer au lendemain.

Après une bonne petite nuit dans un hôtel très sympa, nous nous retrouvons au petit déjeuner avec sœur sourire, la charmante patronne attentionnée et souriante. Une fois les estomacs remplis et le plein de café fait, départ pour le bateau. Là oh surprise, c’est la première fois en France qu’on nous contrôle les cartes et qu’on nous demande des certificats médicaux (gloups)… C’est beau !

Après les préparatifs d’usage, tout ce beau monde se retrouve sur le bateau pour la première plongée du week-end. Les plongées de ce week-end sont très sympas, mérous, barracuda, poulpes, cigales de mer et autres spirographes étaient présents. Et malgré une mer bien agitée, Dysneyland chez les poulpes comme dirait Nanar, la visi était bonne.

Non, ce qu’il y a eu de drôle ce sont les avant et après plongée. Je vous disais que la mer  était quelque peu houleuse et ça Violette l’a payé de sa personne puisqu’elle est partie avec sa combinaison étanche ouverte et qu’une grosse vague s’est scratchée sur le bateau.

Toujours étanche la combi, mais quelque peu mouillée la Violette…

Il y a eu Muriel qui s’est retrouvée d’un coup d’un seul chez les géants (vous me direz que c’est normal chez elle).En fait, elle a fait des pieds et des mains pour se retrouver avec un 12l… oui, mais quelle 12l !! Elle était aussi grande que Mumu et en plus avec les sangles à la Cousteau… la tronche de la mère Padi, surtout vue de derrière en plongée. On avait l’impression qu’elle jouait à cache-cache.

Il y a eu une discussion qui a duré 3 jours entre Karim et Jiji au sujet de leur vitesse de palmage respective. Un trouve l’autre trop rapide, et l’autre trouve le premier trop lent.Ca doit être chouette de plonger avec ces deux-là…Comme c’est qu’une question de points de vue, ils ne sont pas prêts d’être d’accord !

Notre ami Karim de son nom Sbaï a été tout fou de plonger sur une épave portant presque son nom : S-Baï. On en a tous versé une larme.

Il y a aussi eu JMF qui s’est retrouvé à l’eau tout seul… sniff les autres n’ont pas suivit lorsque le « capitaine » a donné le GO. Du coup il a du attendre que le bateau fasse un petit tour et qu’enfin les autres le rejoignent.

Et il y a eu le père Gester qui sortait du bateau tel le cromagnon moyen, furax et de mauvaise humeur et ce à chaque plongée. Pourquoi tant de haine ? Parce que le Lanvandou, c’est pas les Medes et que des WC sur le bateau y’en a pas… Et oui, c’est bien connu les vessies pleines assombrissent l’horizon.

Pendant ce week-end il n’y aura pas eu de perdus et pas de spécialité navigation à recommander. Et non, en fait tout le monde a toujours trouvé le bateau… normal, il ne s’encrait pas, par national oblige !

Bon, c’est bien joli de critiquer ses camarades de jeux, mais il y a quand même deux ou trois petites choses à raconter sur le CIP Lavandou… D’abord eux, ils ont une logique implacable. Ils vous demandent de vous mettre tout à l’avant du bateau et après par une mer super houleuse vous ordonnent de vous mettre à l’eau les premiers et ce à l’arrière du bateau. Cool, mega cool…Là, ça fait le remake des “scuzzi” en vacances… Scuzzi, ma scuzzi… du coup dans le stress, la mère Padi part sans ses gants, heureusement l’eau était bonne.

Après il y a eu l’explication parachute que personne n’a compris. Il faut un parachute par palanquée (ah, faudrait déjà qu’il y en ai un sur le bateau, enfin non, ScubaLibre était suréquipé). Mais jusque-là, ça va, on suit.

En cas de problèmes, il faut sortir un deuxième. Là ça se complique, parce qu’il faut déjà trouver le deuxième. Et puis, une question bête que tout le monde s’est posée : s’il y a deux palanquées l’une à côté de l’autre et que les deux sortent leur parachute, est-ce que cela veut dire qu’il y a un problème ???

Vous y’en avez rien compris ? Moi non plus. Résultat de cette histoire de parachute, tout le monde attendait qu’un pigeon se dévoue pour sortir le sien. Normal, quand on sait comme c’est ch… de tout enrouler.

Pour en finir avec le CIP, vous savez que nous vivons au top des techniques et que le virtuel est déjà bien présent, mais si, mais si. La preuve sur le bateau du CIP le bout à l’arrière du bateau est virtuel. Tout le monde vous dit qu’il y en a un, mais personne ne le voit. A moins qu’on n’ai pas acheté les mêmes masques…

Voilà pour ce qui est de la plongée au CIP. Ah, j’allais oublier une petite dernière… Karim allait fêter sa 100ème plongée lundi matin. En prévision de la route, ce brave homme, offre déjà l’apéro dimanche soir, histoire de ne pas être responsable d’un Alcootest positif.

Eh, non, sa 100ème il ne la fera pas au Lavandou… Il faisait un temps tellement pourri que personne n’a eu envie de se lever pour aller plonger… Cette histoire a fait quand même 5 heureux de s’être fait offrir un apéro pour une plongée virtuelle (encore ?!?!?!? c’est une manie le virtuel !).

Passons maintenant aux petits à-côté de cette sortie. Ce qui a sidéré tout le monde, c’est que pendant cette sortie, les couche-tard habituels ont été se pieuter à 10h00, vous non plus vous n’y croyez pas hein ? L’hallucination totale. Ah, on se fait vieux, ScubaLibre c’est plus ce que c’était.

Bon, faut dire à notre décharge, que les cocktails étaient pas terribles et que du coup ça pousse pas à rester dehors. Même God avait moins soif que d’habitude.

Pendant ces longues soirées, nous avons eu l’occasion d’écouter les aventures de la mère Padi à son IDC (préparation pour l’examen d’instructeur) au siècle dernier. Et je peux vous jurer que j’aurais bien voulu voir ça.

D’abord elle se fait assommer pendant qu’elle réalisait son 800m palmé, par un allemand qui lui est rentré dedans de front. Résultat des courses évacuation de Mumu qui pissait le sang. Ensuite, parce que le chapitre de théorie la faisait stresser, elle jette son classeur et part de la salle de cours… Et pour couronner le tout, elle envoie balader Stéphane (qui avait oublié de fermer sa combinaison étanche en piscine et qui était au bord de la noyade) parce que si elle l’aidait elle perdait des points… Ah, les erreurs de jeunesse… En tout cas, nous on a bien rigolé !

Notre ami Jiji, lui, stressait tellement pour sa Bolbo (Volvo avé l’accent espagnol) qu’il passait lui faire des ch’tits coucous à chaque fois qu’il sortait ou rentrait. On sait, le sud c’est dangereux pour les voitures, mais quand même, faut pas pousser.

Et pour finir, notre chère Violette s’et à moitié ruinée en faisant les magasins… Heureusement qu’on n’est pas restés un jour de plus, parce qu’à coup de 2000 FF par jour elle aurait été sur la paille la Violette.

Bon d’accord, je sens que je vais encore me faire bénir. Eh oui, l’avantage de faire la rétro, c’est de parler des autres et pas de soi… Pour une fois, mais c’est la dernière, je vais être honnête, de toute façon ça se saura, alors je préfère le suicide.

Myself, je-moi, ai réussi à en faire deux belles (les autres j’en parlerai pas). La première ça a été de croire et d’assurer (vous me connaissez) que les indices de protection des crèmes solaires signifient que vous êtes protégés autant de temps en minutes que le chiffre inscrit sur les bouteilles. Du coup, le pauvre Jiji s’est fait réveiller toutes les 10min (indice de protection 10) pour se tourner ou remettre de la crème… La tronche de la sieste.

La deuxième ça a été de tester le bon fonctionnement de la serrure du safe, le coffre ouvert. Du coup cassé le coffre. Impossible de le faire fonctionner… Oui, bon ça va, on arrête de rire…

Voilà c’est tout pour ce Lavandou.