Plongée à Meillerie

Jojo fait carrière

9h30 du matin, arrivée dans un magnifique jardin de cailloux où l’ombre ne pousse que la nuit ou par temps nuageux. La poussière borde le chemin quelque peu érodé par le passage des voitures

Carrière
Le site à quelque peu changer.

La plage n’est plus ! Enfin les 2-3 mètres de petits cailloux léchés par quelques brins d’herbes, n’existent plus. C’est pas grave, ça laisse plus de place pour les belles voitures qui se parquent les une à coté des autres; Ca ajoute un peu de couleurs et d’arrondis dans cet univers de rocs taillés et affûtés tout de blanc et de gris vêtu.

Claude et Michel recherchent un petit coin abrité de tout regards pour satisfaire à leur besoin naturel. Cependant, ils durent aller boire un café au restaurant situé à quelques dizaines de mètres plus haut pour être certain d’être à l’abri de tout regards suspect.

Les derniers Scubalibrien arrivent et s’est le moemnt de faire le petit et traditionnel briefing que Jean-Marc dispense sur chaque site de plongée tel un prêcheur qui répand la bonne parole.

Tout le monde se prépare très très gentiment. Alors que certains sont déjà prêts, d’autres commencent à peine à s’équiper.

Sous l’eau, les mêmes grosses roches s’entremêlent dans une pente abrupte laissant peu de place à la traditionnelle vase du Léman. Cela rend ce site bien plus attrayant qu’il n’y paraît. La profondeur limite est très vite atteinte. Seuls les poissons se permettrons de descendre plus bas; Enfin je crois ;-).
La visibilité est correcte jusqu’à 10m, ensuite elle cède sa place à sa soeurette « Nuée de particules » ne laissant rien paraître à plus d’un mètre. Delphine d’ailleurs en fait les frais quisqu’elle a heuré un joli et gros pneu avec sa tête (faut le faire quand même). Quelques un d’entre nous, ont eu l’opiniâtreté d’aller voir plus bas s’il y avait une amélioration. Heureusement pour eux, la visibilité est présente à partir de 25-30 mètres. Beaucoup de poissons et d’écrevisses qui sont habituellement nombreuses ici. Alors que Delphine et Blaise font surface quasiment à l’entrée du port et commencent à discuter très tranquillement, Marie-Jo, elle ressort de sa plongée avec Manuela; Non sans s’être perdu sous l’eau et une lampe supplémentaire à la main. Mais qui peu bien perdre une lampe dans notre groupe sans s’en inquiété plus que ça? Notre ami Olivier bien sûr! Qui avait remarqué cette négligeable perte: Mais bon,  ce n’est que du matos après tout.

Merci Marie-Jo !!! Pour une fois que ce n’est pas elle qui perd quelque chose, on peut bien le signaler. Les oreilles de Georges ont eu raison de lui. Il n’a pas réussi à descendre et a rejoint notre admirable gardienne de voitures, Anne, qui lisait tranquillement assise sur une chaise de camping pour nain abritée sous une petite ombrelle non moins plus grande; Tout ceci ne dépassant pas la cimes des pare-chocs.

  Antonia et David refont surface à la satisfaction de Lulu leur fidèle compagnon à 4 pattes, ainsi que Valérie abandonnée plus tôt par Georges, dont les oreilles ne devaient peut être plus supporter le son des glaçons se heurtant dans les verres de Bacardi-coca de la veille.

Patrick et Stéphane quand à eux, célèbre testeur de matériel, internationalement connu par tous les fabricants de matériel de plongée et réputé n’ont, cette fois-ci, pas eu de problème. Eux qui habituellement, voir même traditionnellement répare, règle ou remonte leur matériel juste avant la plongée n’ont rien fait. Peut être ont-ils effectué quelques petits réglages sous marin ?
Reste plus que nos trois mousquetaires Alex, Michel et Claude tout trois tombé sous le charme de Damevisi, sont remonté sourire aux lèvres, non pas crispé par le froid q’il faisait au fond, mais par la satisfaction d’avoir fait une belle plongée.

La valse des grilles jetables suit de près le remplissage des verres de rosés à peine sorti pour l’apéro. Les ventres crient famines et les gorges hurlent à la soif et les T-Shirts tombent.

Le temps est au beau fixe et le spectre des « crânes rougis » plane déjà dans l’air asséché par cette magnifique boule de feu à l’aplomb de nos têtes. Le bruit des saucisses grillant sur les braises encore plus chaudes que les cailloux environnant, fait saliver la plupart d’entre nous; Enfin tout ceux qui n’ont pas oublié d’amener leur grillade tout du moins.
Après ce repuesque repas et tandis que nos trois mousquetaires accompagnés d’Olivier se préparent à une 2ème plongée, certains se prêtent volontiers à une petite sieste bronzatoire. Notre ami poilu à quatre pattes, quand a lui, s’essaie dans le domaine du spectacle en se déguisant en putois tout en se frottant au châssis goudronneux du 4×4 à Jean-Marc. Le doux bruit des voitures qui passent en haut rappel à certain qu’il faut reprendre la route avant la formation de bouchon.

Sieste

Jojo